Le deuxième rapport du sixième rapport du GIEC (270 auteurs pendant 4 ans) publié en Février 2022 indique que l'étendue et l'ampleur du changement climatique sont plus importants que ceux estimés dans les évaluations précédentes. Il porte sur les conséquences, les risques et les moyens de s'adapter au changement climatique.
Les résultats du rapport 1 montraient que les émissions de gaz à effet de serre sont la cause principale du réchauffement et d'origine humaine. Pour ne pas dépasser le seuil dit dangereux de 1,5 degrés, il reste 12 ans pour agir.
La nécessité de s'adapter est le maître mot du rapport du GIEC 2022. En effet, le risque d'intensification et de fréquence des phénomènes extrêmes (vagues de chaleurs..) engendre la nécessité de mettre en place des solutions. L'interdépendance des décisions est fondamentale.
Parmi les observations, une élévation du niveau des mers engendrera une submersion des zones côtières et impacter plus d'un millions de personnes et 12 % du PIB mondial. La proposition du GIEC est de réaliser un portfolio de solutions de protection adaptables selon le lieu et le temps.
La question de la justice sociale est évoquée également car les femmes, les enfants et les personnes âgées, les populations autochtones et les ménages à faible revenu dans les villes, régions et pays sont plus vulnérables au changement climatique.
Le territoire de la Méditerranée est un espace témoin car les risques s'y manifestent de manière plus forte avec le niveau de mer, l'augmentation de la température et la sécheresse.